vendredi 11 juillet 2014

Hélène des Ligneris me répond

Hélène des LIGNERIS
Librairie La Machine à Lire
 8 place du Parlement
33000 BORDEAUX

 Monsieur Dominique Boudou
Bordeaux, le 7 juillet 2014,
Monsieur,

J’ai pris connaissance tout à fait par hasard de l’article que vous avez écrit le 21 avril : « Comment Hélène des Ligneris m’a tuer. »
Je dois avouer que le moyen d’expression et  la violence des mots m’ont profondément choquée. Le ton et la formule me paraissent tout à fait disproportionnés à l’égard de l’événement qui les motive. Même dans la provocation, il n’est pas interdit, me semble-t-il, de faire preuve de discernement et d’un minimum de sens des responsabilités.
Nous recevons beaucoup de livres à la Machine à Lire. J’essaie d’accorder à  chacun d’eux l’attention qu’il mérite, en le confiant au libraire concerné.  Votre livre a échappé à ma vigilance. Il m’a été remis il y a 8 jours seulement, suite à mes recherches. Il est désormais en place, dans le rayon poésie de la Machine à Lire.
Quant au libraire en charge de la poésie, au sujet du quel vous écrivez « dont on m'a dit qu'il s'en fichait pas mal d'un autre bouquin à caser », sachez qu’il est très respectueux des auteurs, comme nous nous efforçons  tous de l’être
Cordialement


                                                                                  Hélène des Ligneris

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