Je ne sais pas ce qui travaille le poème
Quelles humeurs le font trébucher dans la langue
Je ne sais pas de quel corps
Il puise sa matière
Un paysage peut-il en advenir
Et comment le composer
Avec des mots mal jointoyés
Je ne sais pas
Jusqu'où me conduira sa fatigue
*
La tentation de renoncer
A ce qui s'assemble malgré soi
Sur la page
Qu'on ne reconnaît pas
Aussitôt qu'il a posé ses menaces
Mais comment se retourner
Sur un chemin sans horizon
J'aime beaucoup.
RépondreSupprimerMerci bien. Votre "avis" m'importe car je vous sais homme de culture.
SupprimerJ'aime également. Mais mon "avis" ne dois pas vous importer car je ne suis pas une femme de culture.
RépondreSupprimerL'avis de toutes et tous m'importe et me touche, Lo. Je reconnais que ma réponse à Francesco Pittau peut passer pour "excluante". Mais je ne suis pas excluant ; j'ai des amis dans tous les milieux.
SupprimerC'était juste une petite provocation de ma part Dominique. ;-) J'aime beaucoup votre écriture.
RépondreSupprimergirer, cheminer, horizons infinis de l'esprit (360°)
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