La métaphore. Cette impuissance
de la poésie.
Enrobée.
*
On ne peut pas dire que l'on
sait. On ne l'a jamais pu. Se définir par ce qui manque car quelque chose
toujours a manqué. Là où l'écriture advient. Avec ses trous.
*
On retourne devant les
livres contre le mur. Qui font face. On regarde cet ensemble menaçant. Dans son
silence même. Surtout ne pas savoir ce qu'on vient chercher là, de vain. Mais
on se souvient qu'on a une fois jeté tous les livres par la fenêtre, à dix-sept
ans.
*
Reviennent encore les
paysages de brumes et leurs maisons basses blotties autour du silence. On les
peuple de chiens jaunes et d'oiseaux malades. On imagine ce qui pouvait
dégorger de la boue des fossés quand les corps se mettaient à saigner. Mais
est-ce bien cette enfance-là que l'on a vécue ? De quelle mémoire sourde a-t-on
été chargé ? Avant.
*
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