Jeudi 2 juillet, 8h30. Chaleur déjà lourde parmi les rumeurs enfantines entre les murs "murmurants" de l'école Paul-Bert à Bordeaux. Nino me remet trois feuillets sous un transparent. Un portrait photographique de lui m'accueille. Entre inquiétude et goguenardise. Qui dit ce que l'enfance a de léger et de grave dans le même mouvement. Puis vient le texte, avec cette image à l'appui. Emotion émotion ! Merci, Nino.
Le maître
Durant mon CM2 j'ai eu un maître, un homme de lettre.
Il pense comme dans les livres.
Imaginez ce que ça donne quand il écrit, c'est comme l'infini.
Mon maître a une case blanche au fond de lui, une seule couleur, celle de la vie de l'écriture.
Un mot est une émotion forte.
Lorsque quelqu'un écrit un livre, il a ses propres émotions, ses propres mots et ça s'est magique pour moi.
Mon maître ressent cette émotion.
Je veux vous parler de ce que j'ai ressenti pour mon maître pendant cette année "magique".
Ce n'est pas seulement l'année que j'ai passé avec lui qui était magique mais mon maître lui même.
Nous avons eu un philosophe, un écrivain, un poète et on ne s'en est pas tous rendu compte.
Nous avons eu de la chance.
Nous avons tous cette petite étoile que nous pouvons délivrée mais nous ne l'avons pas tous fait.
Mon maître lui nous l'a délivré.
On ne sent rend pas compte mais sa patience prouve que c'est un homme sage et bon.
Pour ses derniers mots que je vous laisse, n'oubliez jamais de rêver parce que vous en avez largement les moyens.
Au revoir maître.
J'écris ça pour vous.
" L'amour ne s'explique pas
C'est une chose comme ça
Qui vient on ne sait d'où
Et vous prend tout à coup"
"La terre n'appartient pas aux hommes
mais les hommes appartiennent à la terre"
Pour Monsieur Boudou
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