(Il est tentant d'écrire que dans la région PACA, où trop de gens considèrent les rebeus comme des rats, que ce sont eux les quadrupèdes puants. Mais je ne vais pas l'écrire. Promis.)
Panard, adj. Se dit d'un cheval dont les pieds de devant sont tournés en dehors.
(Un cheval peut-il être à la fois panard et cagneux, les pieds en dehors donc, et les genoux en dedans ? Pas pratique pour le galop. A la réforme, le canasson !)
Papouille, n. f. Nom donné à de petits navires qui font le cabotage entre l'Amazone et la Guyane.
(Cette papouille frémissait de toutes ses jottes et même les eaux, fort émoustillées, faisaient des ronds de jambe au petit mousse rêveur.)
Pardessus, n. m. Féod. Le premier seigneur d'une terre.
(Cela n'empêcha en rien ce pardessus, qui n'avait pourtant pas démérité, de finir par dessous comme tout bon chrétien.)
Pelle-à-cul, n. f. Espèce de chaise de jardin.
(La duchesse douairière de La Gamarde n'aimant rien tant que se goberger d'oublies en contemplant les cygnes de son parc depuis sa pelle-à-cul.)
Petun, n. m. S'est dit pour tabac.
(Les personnages de Robert Merle dans Fortune de France s'adonnent prou au petun.)
Phréatique, adj. Se dit de la nappe d'eau la moins profonde qui puisse alimenter un puits.
(Le réchauffement climatique et l'assèchement des terres n'était aps alors considéré comme une menace. Cet adjectif restait bien au chaud dans sa page du dictionnaire.)
Picole, n. f. Sorte de pioche qui sert au déchaussage des vignes, en terrain pierreux.
(Pour avoir trop abusé de la picole, il confondit le pied d'un cep avec son soulier et se cloua au sol d'un coup de picole. Le raisiné coula tant et tant qu'il défuncta sur le champ.)
Picrate, n. m. Nom générique des sels formés par l'acide picrique.
(Y a-t-il de l'acide picrique dans les vins, y compris les grands crûs ?)
Pilot, n. m. Tas de sel ramassé en cône dans un marais salant.
(En Charente, un pilot représentait n'importe quel tas. Un pilot de betteraves en novembre par exemple.)
Pousse-cul, n. m. Agent qui conduisait les gens en prison.
(J'aimerais fort être le pousse-cul qui conduira les Sarkozy en cabane. Je me proposerai itou pour les Balkany.)
Précon, n. m. Crieur public, dans le midi de la France.
(Ce terme évoque le verbe préconiser. Et la tentation est forte encore de... enfin... vous voyez bien... les précons du midi à Aubagne, hein, vous voyez... bref !)
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