Puis.
Quelque
chose.
On
le sent sur la peau. Une pression à peine. Dans une lenteur qui réussit encore
à nous surprendre. L'impression que cela s'étend, pourrait faire tache si nous
avions la pleine conscience du corps engourdi. On suspend les gestes du
travail. On cherche à écouter sans savoir où ni comment. On pose des yeux
maladroits sur le morceau de peau qui a frémi. On ne comprend pas. Le chat,
peut-être, saurait. En sa simplicité de chat. Le mur même, en fin connaisseur
des limites, ferait mieux que nous le partage du dedans et du dehors.
Mais
cela déjà s'en va.
Reste
un petit bout de peau semblable à tous les autres petits bouts de peau. A-t-il
seulement rougi ? Un peu de sueur en a-t-il ralenti un moment la respiration ?
Ou est-ce la mort en nous qui a tressailli ?
Pour
qu'on ne l'oublie pas.
(J'ai retrouvé ce texticule. Je ne sais plus quand je l'ai écrit ni pourquoi. Un bout de peau. Un copeau. Voilà ce que c'est. Peu.)
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