Un peu de soleil dans la froidure. Les mouettes rient. Je vais Rua das flores. Au 180, Raquel & Joana Pinheiro me reçoivent dans un café chic et élégant. Rien n'écorche la vue. Le café coûte 70 centimes comme ailleurs et les flans encore tièdes sont excellents. Enfin, ce n'est pas rien, l'anglais qu'ici on parle est à ma portée.
Un détour par la cathédrale de Porto. Austère et écrasante. Le bon Dieu était ici bien gardé. Je pense à Spinoza. Obligé de fuir, de se réfugier à Amsterdam où il vécut de la taille et du polissage de verres optiques.
Visiter ensuite le Centro Português de Fotografia. Las ! Fermé le samedi. Mais je rencontre de belles sculptures dans le Jardim da Cordoaria. Des personnages à la renverse ricanent sur des gradins rouillés, disent l'absurdité du monde, de la condition faite aux hommes.
Je ne monte pas en haut de la Torre dos Clérigos. Mes mollets ne sont pas à la noce. Porto n'est pas une vaste plaine.
Je vais à la livraria Lello au 144 rua das Carmelitas. Oooh ! Le choc malgré la présence de trois Chinois au centimètre carré. Je me crois dans un roman de Mervyn Peake, Gormenghast. Oooh ! J'achète deux livres en français :
- Anthologie de la poésie portugaise contemporaine 1935-2000, présentée par Michel Chandeigne et publiée chez Gallimard.
- Dans la librairie la plus belle du monde, Lello. Un petit garçon écrit un livre très spécial et décide de l'apporter à la librairie Lello pour l'offrir à tous les enfants du monde.
Puis je rentre dans mon appartement avec mon soufflant ronronnant. Je vais me faire une soupe.
image jardim da Cordoaria sigarra.up.pt image livraria Lello fr.pinterest.com
Un détour par la cathédrale de Porto. Austère et écrasante. Le bon Dieu était ici bien gardé. Je pense à Spinoza. Obligé de fuir, de se réfugier à Amsterdam où il vécut de la taille et du polissage de verres optiques.
Visiter ensuite le Centro Português de Fotografia. Las ! Fermé le samedi. Mais je rencontre de belles sculptures dans le Jardim da Cordoaria. Des personnages à la renverse ricanent sur des gradins rouillés, disent l'absurdité du monde, de la condition faite aux hommes.
Je ne monte pas en haut de la Torre dos Clérigos. Mes mollets ne sont pas à la noce. Porto n'est pas une vaste plaine.
Je vais à la livraria Lello au 144 rua das Carmelitas. Oooh ! Le choc malgré la présence de trois Chinois au centimètre carré. Je me crois dans un roman de Mervyn Peake, Gormenghast. Oooh ! J'achète deux livres en français :
- Anthologie de la poésie portugaise contemporaine 1935-2000, présentée par Michel Chandeigne et publiée chez Gallimard.
- Dans la librairie la plus belle du monde, Lello. Un petit garçon écrit un livre très spécial et décide de l'apporter à la librairie Lello pour l'offrir à tous les enfants du monde.
Puis je rentre dans mon appartement avec mon soufflant ronronnant. Je vais me faire une soupe.
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