Ma mémoire n'a plus de durée
Pour égrainer ton chemin
Mes mots ont du sable dans la bouche
Comment retrouver le commencement
De ton corps battu
Dire le premier geste
Qui a repoussé le pain
Quelle lumière il faisait sur la table
*
Tu ne sais plus dans quelle vie
Tes pas puisent encore des traces
Les heures n'ont plus de jour plus de nuit
Où nous pourrions nous tenir
Je rejoins les lieux sûrs de mes rêves
Anciennes rondeurs de coteaux
Avec leurs ombres assoupies
Quand l'été faisait silence
Et que j'essayais mes premiers mots
Avec l'ennui
Lieux sûrs aussi des mémoires inventées
Pour que ma peau ne s'en aille pas
Comme ta peau s'en va
Les mots du carnet blanc
Sont devenus un livre
Des petites morts dans la paume des mains
Et j'ai peur de ta peur
De la neige absente de tes pages
Effacée par qui en toi
Je referme ton livre comme un couteau
Pour égrainer ton chemin
Mes mots ont du sable dans la bouche
Comment retrouver le commencement
De ton corps battu
Dire le premier geste
Qui a repoussé le pain
Quelle lumière il faisait sur la table
*
Tu ne sais plus dans quelle vie
Tes pas puisent encore des traces
Les heures n'ont plus de jour plus de nuit
Où nous pourrions nous tenir
Je rejoins les lieux sûrs de mes rêves
Anciennes rondeurs de coteaux
Avec leurs ombres assoupies
Quand l'été faisait silence
Et que j'essayais mes premiers mots
Avec l'ennui
Lieux sûrs aussi des mémoires inventées
Pour que ma peau ne s'en aille pas
Comme ta peau s'en va
Les mots du carnet blanc
Sont devenus un livre
Des petites morts dans la paume des mains
Et j'ai peur de ta peur
De la neige absente de tes pages
Effacée par qui en toi
Je referme ton livre comme un couteau
Merci pour cette initiative, chère webmastress, d'autant que je vais lancer ma campagne de pub dans quelques jours.
RépondreSupprimerBeau texte, vraiment. Merci de tes mots encore !
RépondreSupprimerPas mieux que Brigitte, mais vraiment. Merci
RépondreSupprimerLes réseaux sociaux ont du bon, ils m'ont amenée jusque là, je vais continuer ma visite. Merci.
RépondreSupprimerPas de neige dans le carnet blanc... Familiarité de tes mots qu'on endosse, qu'on peut laisser parler, dans lesquels on met ses pas. Longue vie à la poésie !
RépondreSupprimer"Je referme ton livre comme un couteau"
RépondreSupprimervos écrits toujours me fendent en deux, l'émotion crée sa brèche
il faut battre le corps quand il en est encore temps mais pas trop non plus!
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