Il faudrait atteindre
au silence passé sous le silence,
par les claires voie de la fenêtre.
Venir à toi.
Couler mécaniquement
ma tête dans l'anse de ton coude.
J'avale l'évidence de l'eau dans
mes mains en travers
de toute ta figure.
Tu dis
que l'odeur du lait se souvient
de la peau.
Je penche. Pèse un nuage dans ta poche.
Dis-moi comment faire pour assembler les bras avec les jambes
du tricot ?
L'un après l'autre, quand même, du sable,
tu soulèves tes genoux.
Tu m'aimes au coin d'un mur
tout au bord des veines de la pierre.
- C'est pareil pour tous, avant de s'endormir
la plume d'un oiseau.
Le vent et l'eau emportent ma mort
dans ses petites mailles.
Le couchant du silence s'envole
du papillon
les ailes si transparentes qu'à travers elles,
je te vois.
Il n'existe rien d'autre.
Ventres et sang.
(texte en cours)
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