par les claires voies de la fenêtre.
Venir à toi.
Couler mécaniquement ma tête
dans l'anse de ton coude.
Ce serait commencer cet instant minuscule
qui caresse nos visages,
la voix entre les mots.
Rien, alors, ne pourrait demeurer
absolument perdu
au milieu de la nuit.
*
Il faudrait peindre les plis du silence,
poser du bleu dans la voix
autour des mots
qui pourraient casser.
Combien avons-nous de coeurs pour pardonner
les blessures du vertige ?
Combien de coeurs avons-nous ouverts
et refermés ?
*
J'entends des mots très bas.
Le silence de l'herbe
Le silence de l'herbe
et celui de l'eau
marchent sur la terre comme au ciel
les pieds nus.
Il pleut tout mon soûl.
*
Un trait dans la nuit
jusqu'à ce chemin d'encre jeté
dans les yeux,
plus loin que la parole.
L'écran des jours traverse ton visage.
Et nos yeux ont mal,
et aussi les mains,
et aussi toute la figure.
*
Tu écrirais une histoire
dans la nuit jetée.
Un phare au milieu de nulle part,
et une cabosse remplie de sentiments,
les yeux murmurant
des mots indéchiffrables aux lèvres.
Les murs de la chambre en retard du monde,
Les murs de la chambre en retard du monde,
silencieux mouvements
à vitesse basse,
une lune passée.
On lâche la peur
de tomber.
image uneetoiledanslagorge.com
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