Se retirer dans un jardin
Et regarder un canard en plastique
Un enfant l'aura perdu
Sa laideur pour un peu nous ferait du bien
Les rumeurs de la ville gargouillent encore
Les lumières sont flasques sur les visages
Où passent des envies déjà vieilles
Petites géographies de la sueur
Et du désir inassouvi
Mais que vivre dans ce havre en toc
Où les ombres ne vont jamais debout
Les oiseaux ricanent à nos soupirs
Les ricochets sur l'étang font des flops
On tourne de guingois
Autour d'un banc qui nous repousse
Et l'ennui grommelle dans la gorge
Il faudrait retrouver l'allonge ordinaire
Des mots qui étreignent
La joie
S'abreuver de nouveau aux humeurs
Qui allègent
Le ciel n'est pas si bas
Et l'horizon garde la ligne
Quand le corps se déplie
Soulages slash-paris.com
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