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Mon blog est celui d'un butineur effaré dans tous les champs du savoir. Et c'est ce même butinage qui m'a conduit à écrire des livres.

jeudi 25 décembre 2025

Comment feront-ils quand la guerre sera là ?


Inutile de tourner autour du pot jusqu'à la saint-glinglin ! La guerre approche et elle va faucher. Il va falloir vivre avec moins et même peu. Il faut s'y préparer. Pour moi, pas de problème majeur ; je revendique la nécessité du peu depuis toujours. Mais quand je vois toutes ces hordes de cons'hommes abêtis dans les travées, décervelés sur les réseaux sociaux, hystérisés par les fachonne-ouiques, je me pose des questions. Comment feront-elles les pimprenelles de 25 balais qui kiffent les écrans de Chie-in ? Comment feront-ils les beaufs à bière s'ils n'ont plus le fote-bal pour pousser leurs imprécations tudesques en crachant des noyaux d'olives ? Comment feront ces troupeaux-là si la mangeoire des kebabs et autres beurgueures reste vide ? Ben oui hein ! Faut pas se faire d'alluvions dans la sauce blanche. Les rayons des magasins auront du mal à fournir l'essentiel. La télévicon, clin d'œil à Léo, n'émettra plus que deux heures par jour afin d'économiser l'électricité destinée aux chars, aux missiles et aux usines de drones. Etc. Finalement, seuls les vieux qui déparlent comme mézigue tireront un peu leur épingle du cauchemar. Au pain sec et deux verres d'eau par jour. Peut-être, demeurons optimistes, des pâtes ou du riz une fois par semaine s'il y a de quoi les cuire. Les ceusses qui ont un jardin pourront toujours planter des patates et recueillir de l'eau de pluie même pourrie de pesticides. Mais il y a autre chose. Les pimprenelles et les beaufs à bière ne sont pas que des corps. Leur esprit en principe leur appartient, qui n'est pas plus sot que le mien. Qu'en feront-ils dans les fracas de l'histoire ? Sauront-ils apprivoiser les silences ? Feront-ils enfin le tri entre les images fabriquées par les propagandes de tous bords et celles qui ne le sont pas ? Apprendront-ils à se tendre la main ? Camus disait qu'il y a plus de choses à admirer chez l'homme qu'à mépriser. Cet humanisme-là me sert toujours de boussole même si elle s'affole de plus en plus au gré des cyber-vents. Il y aura des pimprenelles et des beaufs à bière pour résister aux ignominies. Quant à moi, si mon corps reste un peu valide, je ferai ce que je pourrai pour aider autour de moi, dans mon quartier. Rester inerte serait le pire. Dans la geste des gestes, si petits soient-ils, il y aura à faire. Et il faudra le faire.

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