Hélène des LIGNERIS
Librairie La
Machine à Lire
8 place du Parlement
33000 BORDEAUX
Monsieur Dominique Boudou
Bordeaux, le 7
juillet 2014,
Monsieur,
J’ai pris connaissance tout à fait par hasard de l’article que
vous avez écrit le 21 avril : « Comment Hélène des Ligneris m’a tuer. »
Je dois avouer que le moyen d’expression et la violence des mots m’ont profondément choquée.
Le ton et la formule me paraissent tout à fait disproportionnés à l’égard de
l’événement qui les motive. Même dans la provocation, il n’est pas interdit, me
semble-t-il, de faire preuve de discernement et d’un minimum de sens des
responsabilités.
Nous recevons beaucoup de livres à la Machine à Lire. J’essaie
d’accorder à chacun d’eux l’attention
qu’il mérite, en le confiant au libraire concerné. Votre livre a échappé à ma vigilance. Il m’a
été remis il y a 8 jours seulement, suite à mes recherches. Il est désormais en
place, dans le rayon poésie de la Machine à Lire.
Quant au libraire en charge de la poésie, au sujet du quel
vous écrivez « dont on m'a dit qu'il
s'en fichait pas mal d'un autre bouquin à caser », sachez qu’il est très respectueux des auteurs, comme
nous nous efforçons tous de l’être
Cordialement
Hélène
des Ligneris
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