Personne n'est venu habiter là. Personne n'y viendra jamais sans qu'on sache pourquoi. L'horizon n'est pas un lieu sûr pour les corps quand le vent reste à l'affût. Mais de quoi ? De qui ? Que disent les arpents de terre sèche entre les tours, les orties couchées sous les allèges ?
Le promeneur a de sombres pressentiments. Trop de vide pèse sur ses épaules. Il cherche un autre décor dans les embrasures du décor. Les lignes y feraient des plis, dessineraient des envers. Un frisson traverse l'esprit et le regard. Les ombres non plus ne sont pas sûres.
L'arbre nu résiste seul à la poussée du ciel. Ses ramures noires soutiennent comme elles peuvent le paysage désemparé. Le petit peuple des écorces se blottit et attend. Une trouée de blanc écarte déjà les nuages. Un oiseau la traversera. Ou un avion. Ou le rêve d'un enfant perdu.
Le promeneur sourit. Ressaisit son corps contre le vent. Il y a tant de coulisses entre les images. Entre le noir et le blanc.
dites a mr merland de ma part c'est quoi les devoirs pour demain svp
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