Voici le début d'un ensemble que j'ai publié en 1997 dans la revue belge Écritures. Je ne l'ai pas encore
renié.
Ma peau ne pleure
Que la nuit
Dans des draps trop fermés
Mon corps s'abandonne
Au travail de la mort
J'imagine la corruption lente
Du sang
La chair qui peluche et annonce
La poussière
Les muscles dont les poches
Suintent le vide
Au réveil
Mes yeux battus d'épouvante
Il y a des trous dans le sommeil
Qui augurent la tombe
Les corps lourds y chutent comme des pierres
Les os en s'abîmant ont des tintements
De fer
Seul
Le rêve où je me dresse encore
Me gardera vivant
Ma peau ne pleure
Que la nuit
Dans des draps trop fermés
Mon corps s'abandonne
Au travail de la mort
J'imagine la corruption lente
Du sang
La chair qui peluche et annonce
La poussière
Les muscles dont les poches
Suintent le vide
Au réveil
Mes yeux battus d'épouvante
Il y a des trous dans le sommeil
Qui augurent la tombe
Les corps lourds y chutent comme des pierres
Les os en s'abîmant ont des tintements
De fer
Seul
Le rêve où je me dresse encore
Me gardera vivant
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