Pluie fine à Bordeaux. Le petit chat est inquiet. Nous allons partir à l'aéroport.
Aire d'embarquement. Grands panneaux pour l'exposition La nature silencieuse. Paysages d'Odilon Redon. Du 9 décembre 2016 au 26 mars 2017 à Bordeaux.
Un panneau pour Cashvin et le champagne Ayala.
Je n'ai pas vu l'expo Redon et je n'aime pas le champagne Ayala.
S'installer dans l'avion qui va d'abord à Lisbonne. Personne à côté de moi. Tant mieux. Je sors La ballade de l'impossible, ce roman classique de Murakami que je me propose de relire pour me reposer de L'homme révolté de Camus. Et je tombe sur cet incipit :
"J'avais trente-sept ans et je me trouvais à bord d'un Boeing 747. L'énorme appareil descendait à travers de gros nuages chargés de pluie, et s'apprêtait à atterrir à l'aéroport de Hambourg."
Je ne connais pas Hambourg mais je devine déjà que Porto n'est pas Hambourg. Bientôt je saurai pourquoi.
Glissons sur mes difficultés à suivre les flèches à l'aéroport de Lisbonne pour trouver mon second vol. Glissons sur l'Espagnol en tenue de foot dans l'avion et qui mange une salade composée en se curant le nez avec sa serviette en papier.
Arrivé à Porto, deux dames qui baragouinent anglais s'aperçoivent que je suis lost in translation et me guident. Je les remercie vivement en français qu'elles comprennent un peu.
Quand j'arrive au 31 rua Oliveirinhas, une grande blonde peroxydée m'attend et son anglais est aussi médiocre que le mien. Mais je suis installé. Et je vais aller musarder rua Formosa et rua santa Catarina.
Dès demain, je me mets au travail.
Mais lequel ?
Image de mon appartement
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